Tout part d’un constat, partagé par tous les marins naviguant sur des Imoca dotés de grands foils, dont Damien Seguin, le skipper de Groupe Apicil, qui explique : “Les conditions de vie à bord deviennent vraiment difficiles, à cause des chocs, mais aussi des sons. Sur les dernières courses, notamment Retour à La Base fin 2023, nous sommes arrivés éreintés, après avoir subi des traumatismes assez importants. Je me suis cassé un doigt et j’ai eu des acouphènes pendant plus d’une semaine. C’est à l’issue de cette épreuve que le projet d’embarquer des capteurs biométriques sur le Vendée Globe a mûri. La sécurité des marins devient une préoccupation majeure.”