Pour ce 24e épisode de Pos. Report, nous parlons de Mini 6.50 au moment où le coup d’envoi de la saison sur le bassin Atlantique s’apprête à être donné, jeudi, avec le départ de la
Plastimo Lorient Mini. Nos deux invités sont deux grands connaisseurs du circuit : le premier,
Denis Hugues, est directeur de course (entre autres) de la
Mini Transat depuis 1993, le second est l’entraîneur lorientais
Tanguy Leglatin, qui a formé de nombreux futurs vainqueurs de cette même Mini Transat.
Avec eux, nous commençons par analyser l’engouement pour la classe qui ne se tarit pas d’année en année, en témoignent ses 300 adhérents et les 126 pré-inscriptions à la Mini-Transat (pour 84 places), avec de nouveaux profils qui arrivent, mais un niveau d’entrée plus hétérogène.
Denis Hugues détaille les règles de qualification pour la Mini Transat, qui change cette année d’organisateur (Les Sables d’Olonne Vendée course au large), de villes de départ (Les Sables d’Olonne) et d’arrivée (Saint-François en Guadeloupe).
Nous évoquons ensuite les raisons pour lesquelles le nombre de protoypes ne cesse de baisser au profit des bateaux de série, qui affichent complet sur toutes les courses. Nos deux invités comparent d’ailleurs les performances de ces derniers, entre Maxi, Vector et Pogo 3, et nous dressent le tableau des forces en présence sur la Mini Transat 2021.
Nous finissons par évoquer les passerelles de plus en plus nombreuses entre la classe Mini et les circuits professionnels (Figaro Beneteau, Class40, Imoca), au point que 18 des 33 marins ayant participé au dernier
Vendée Globe ont fait leurs armes sur un bateau de 6,50 mètres.