C’est le genre de trajectoire qui vous fait immanquablement penser que tout est possible : peut-on devenir double finisher du
Vendée Globe en étant issu d’une famille de montagnards des Hautes Alpes et en ayant tiré ses premiers bords dans les boucles de l’Oise, en Picardie ? La réponse est oui, et celui qui l’incarne s’appelle
Romain Attanasio.
Quelques semaines après sa deuxième remontée du chenal des Sables d’Olonne, le skipper de Pure – Best Western, 43 ans, n’a pas encore pris de vacances, car cette période post-Vendée Globe est celle du “money time” où se (re)négocient contrats, projets et bateaux.
Mais le compagnon de
Sam Davies prend le temps de raconter dans cet épisode, avec sa verve habituelle, comment on force le destin. Grâce à un grand oncle et des vacances à Port Navalo, d’abord ; en candidatant en sport-études voile sans résultat sportif ou presque, ensuite ; en s’alignant au départ de la
Mini-Transat au forceps, enfin.
S’ensuit une période moins facile, après le démâtage de Sam Davies lors de son deuxième Vendée Globe, mais le tour du monde en solo continue de l’appeler et il saisit l’opportunité – des rencontres, encore – de s’aligner en mode aventure au départ de l’édition 2016.
Romain Attanasio n’a pas quitté, depuis, le circuit
Imoca. Et prépare déjà son troisième Vendée Globe.