La ville des Sables d’Olonne devrait accueillir les deux premières courses post-confinement, puisque, avant même le départ le 4 juillet de la Vendée-Arctique-Les Sables d’Olonne, épreuve de préparation (et de qualification pour certains) au Vendée Globe à laquelle participeront entre 25 et 30 skippers Imoca, le port vendéen devrait être le théâtre de la Solo Maître CoQ. Celle-ci, initialement programmée du 13 au 22 mars, devrait en effet s’élancer le jeudi 25 juin.
“La Fédération nous soutient parce que la Solo Maître CoQ, comme Les Sables-les Açores-Les Sables [voir ci-dessous], figure dans le plan de relance de la compétition qu’elle a adressé au ministère des Sports, il nous faut maintenant l’accord de la préfecture terrestre [en l’occurence de la Vendée, NDLR], avec laquelle les discussions sont bien engagées”, confirme à Tip & Shaft Marc Chopin, président de l’association organisatrice, Les Sables d’Olonne Vendée Course au Large. Pas de village ni de parcours côtiers au programme, mais uniquement une grande course, qualificative pour la Solitaire du Figaro, comme le seront, si elles ont bien lieu, la Drheam Cup (18-27 juillet) et la Solo Guy Cotten Concarneau. Cette dernière, sous réserves de l’accord de la FFVoile et de la CCI de Concarneau, pourrait s’élancer le 6 août, nous a confirmé Pierre Gautier, coordinateur de l’événement.
Autre course au départ des Sables d’Olonne qui reste au programme de l’été (du 1er au 28 août), là encore sous réserves d’autorisation préfectorale, Les Sables-les Açores-Les Sables, avec un format modifié et un enjeu de qualification pour la Mini-Transat 2021 – les deux épreuves sont également organisées par Les Sables d’Olonne Vendée Course au Large.
“Comme on ne peut pas aller à Horta, on va faire trois étapes au lieu de deux : une première d’environ 200-250 milles de catégorie C, qui sera qualificative pour la deuxième, de 400-500 milles de catégorie B, cette dernière étant elle-même qualificative pour la troisième, de catégorie C, qui fera de 900 à 1 000 milles, explique Marc Chopin. Ceux qui effectueront la totalité de la course seront qualifiés pour la Mini-Transat. L’idée est qu’ils puissent au moins passer de 6 à 8 jours consécutifs en mer avant de s’élancer sur la Mini.”
Photo : Alexis Courcoux/Solitaire du Figaro