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Comment Gori Propeller veut continuer à croître dans la course au large – article sponsorisé

Il y a presque 50 ans, en 1975, Gori Propeller a sorti son premier produit, une hélice bipale. Depuis, la gamme s’est étoffée, avec d’abord une hélice bipale Racing, développée au milieu des années 1990 pour des bateaux engagés sur la Whitbread, ensuite une hélice tripale, pouvant équiper des moteurs jusqu’à 300 chevaux, enfin une quadripale.

“Aujourd’hui, avec ces différents produits, nous travaillons sur tous les marchés, multicoques et monocoques“, souligne Chloé Le Roux, représentante en France des marques du groupe danois BSI Marine Equipment (Gori Propeller, mais aussi Moonlight, Jefa Steering Systems) et de Jefa Rudder. Et cette dernière d’expliciter : Les hélices Gori tripales et bipales sont présentes sur bon nombre de bateaux de croisières, les bateaux de course (monotypes, IRC) sont, quant à eux, principalement en bipale racing, qui réduit considérablement la trainée lorsque celle-ci est repliée. Côté Imoca et Ultim, Gori équipe 95% de la flotte avec cette hélice racing, dans ces classes, notre réputation n’est plus à faire”.

Parmi les utilisateurs des hélices scandinaves, on trouve Paul Meilhat, skipper de Biotherm“Comme la plupart des autres marins de la classe, je suis équipé de la bipale Racing, indique-t-il. Cette hélice est très réactive et fiable. Quand elle est repliée, il n’y a pas un millimètre qui dépasse, c’est vraiment important pour nous de réduire la traînée au maximum. Malgré les chocs, nombreux et violents sur nos bateaux, elle ne bouge pas du tout. Sur les Imoca, nous avons par ailleurs des tests de traction à valider, on doit développer une certaine puissance en marche avant, la Gori Racing les passe avec succès.”

Bien installée en Imoca et en Ultim – et dans une moindre mesure en Ocean Fifty -, Gori Propeller vise désormais la Class40, dans laquelle la marque est encore peu présente. “Nous manquons de visibilité sur ce circuit, confirme Chloé Le Roux, mais les retours de nos skippers partenaires dans cette classe, Pierre Louis Attwell et Tiphaine Ragueneau, sont très satisfaisants et nous confirment un bon potentiel. Dans les mois et années à venir, l’un des enjeux majeurs est de mieux se faire connaître auprès des marins des classes où nous sommes moins présents.”

Les stratégies de développement du fabricant d’hélices passent également par un travail sur les moteurs électriques“Nous sommes déjà actifs sur le sujet, les catamarans Windelo sont par exemple tous équipés en Gori. Nous collaborons également avec des fabricants de moteurs électriques, afin de développer un produit axé sur la régénération, poursuit Chloé Le Roux.

Paul Meilhat fait d’ailleurs également partie des utilisateurs sur son bateau personnel, un catamaran de croisière de 45 pieds. “J’ai une propulsion hydride, avec un moteur thermique sur une coque, un électrique sur l’autre. Les deux disposent d’une Gori tripale. Sur le côté électrique, l’hélice fait de la régénération, c’est-à-dire qu’elle produit de l’électricité. Le bateau a fait trois saisons et parcouru 7 000 milles, j’en suis vraiment satisfait”, témoigne-t-il. “En course au large, la motorisation électrique n’est pas encore beaucoup adoptée, mais le jour où ce sera le cas, nous serons prêts”, conclut Chloé Le Roux.

Photo : Anne Beaugé


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